vendredi 25 janvier 2013

Médiation et éducation artistique


La médiation, c'est d'abord respecter la vie du quartier, du village ou de l'école où ont lieu les spectacles, car elle s'adresse à tous les échelons des organisations sociales ou institutionnelles pour véhiculer son message d'information, de dialogue et d'invitation. C’est un travail d’échange et de compréhension sur la démarche de démocratisation et décentralisation de l’art, principales valeurs défendues par le festival.
Il s'agit de faire découvrir la diversité et la richesse culturelle du Burkina Faso, mais aussi d'Afrique et d'Europe.
Ce travail se réalise à la fois au sein des quartiers, des villages et en milieu scolaire et permet une rencontre avec les autorités coutumières et politiques, les anciens, les habitants et les commerçants. L’équipe de médiation rencontre aussi tous les échelons du Ministère de l’Éducation Nationale et de l'Alphabétisation et du Ministère de l'Enseignement Secondaire, Supérieur et de la Recherche Scientifique avant d'échanger avec les enseignants et les élèves.

Dans le quartier de Gounghin, lieu central du festival, l’équipe de médiation réalise un travail de dialogue auprès des populations afin que la démarche artistique soit comprise et partagée. C’est le cas, cette année, avec le projet « 1connu » du collectif Opla (projet de pochoir mural réalisé à partir de photographies de passants, voir rubrique 3) qui nécessite de faire le lien entre les artistes et les habitants du quartier.
Avec l’équipe de médiation, le collectif OPLA proposera aussi en amont du festival la projection de films burkinabè et du film de l’édition 2012 en plein air à Ouagadougou et dans les villages environnants. Ce projet va permettre d’améliorer l’accès aux films burkinabè tout en annonçant l’arrivée du festival à Gounghin et dans les villages.

En milieu scolaire, l'objectif majeur est le développement de la culture et des activités artistiques à l'école. ACMUR propose des spectacles gratuits et de qualité dans les cours des établissements primaires et secondaires. Des rencontres entre médiateurs et élèves ont lieu avant et après les spectacles.  Un concours de rédaction et de dessin est organisé pour permettre aux élèves de s’exprimer et de donner du sens à cet échange artistique, tout en s’inscrivant dans une démarche pédagogique

En 2012, la médiation culturelle a touché 6 écoles primaires, soit 2800 élèves, en milieu rural écoles primaires dans les villages de Bassam Yam, Kienfangé, Gobi, Komsilga, Dayoubsi, Bangma, 4 collèges-lycées à Ouagadougou et Komsilga, soit 1200 élèves de la 6ème à la terminal mais également les habitants et commerçants du quartier de Gounghin.

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